Nous prenons une route
qui relie la Mer Noire au Danube. Au départ de Burgas la route suit
un peu la côte puis s’égare dans une végétation
méditerranéenne ! Le long de la côte d'immenses hôtels et
centre de villégiature s’élèvent partout. Le bétonnage est en
cours. Il y a peu de points de vue intéressants.
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côte de la Mer Noire après Burgas |
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route vers Roussé |
A Varna l’hôtel
refuse d'héberger le chien ! Trop gros paraît il. (Il fait
20kgs). Il est victime du délit de sale gueule. Impossible de le
laisser dans la voiture par 35°. C'est l’inconvénient des
réservations par le site booking, les hôtels ne disent pas la
vérité sur l'hébergement.
Nous saluons la
cathédrale et continuons notre route jusqu'à Shoumen. Nous
trouvons un bel hôtel dont la réceptionniste parle un excellent
français. Elle nous explique qu'à l’époque communiste le
français était la langue destinée à l’élite. Et oui notre
langue était la langue de la cour sous Catherine II, et c'était le
langage des diplomates, car elle permettait des nuances que les
autres langues n'ont pas. Maintenant dit elle avec regret c'est
l'anglais...
La ville aurait été
fondée il y a 3000 ans. Le Khan Asparouh aurait planté son glaive
dans le sol en s’écriant « C'est ici que commence la
Bulgarie ». Shoumen (également écrit Choumen) s'imposa
comme un foyer de la renaissance Bulgare. La ville est dominée par
une construction de Béton appelée le monument des fondateurs.
Le monument est
constitué de 8 corps de béton qui s'unissent dans une spirale,
symbole de la grandeur de l'histoire, et d'un lion, visible à 30km
aux alentours.
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Shoumen verrue de béton héritée de l'époque soviétique dont nul ne sait quoi faire |
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Shoumen vue du monument des fondateurs |
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les fondateurs |
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Boris, Cyril et Méthode |
On y retrouve le Khan
Asparouh sur son cheval. A gauche en dessous, un chien, c'était
l'animal tué en sacrifice aux divinités. Sous les sabots du cheval,
Orphée jouant de la harpe est représenté avec quatre fées qui
symbolisent les saisons et un cadran solaire.
La galerie des Khan se
situe à 18M de hauteur. Le Khan est connu pour ses talents de
diplomate. En 705 il aide l'empereur Byzantin Justinien à reprendre
son trône.
Sur les grands panneaux
verticaux on remarque la place faite au prince Boris Ier. Le
christianisme devient religion d’état en 865 ce qui permit
d'effacer les différences religieuses entre Slaves et Bulgares et
d'établir des contacts avec les civilisations des autres pays.
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le lion |
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les fondateurs |
L’état Bulgare
atteint l'apogée de son épanouissement politique et culturel sous
le règne du roi Simeon. Le territoire est ouvert sur la Mer Noire,
la mer Egée et l'Adriatique.
La mosaïque comporte
des équivalents, l'image cohabite avec l’écriture. Les ancêtres
n'ont pas crée un état militaire, mais un état d'esprit et une
grande civilisation.
Il est surmonté à 50M
de haut d'un lion de granit symbole de la force de la liberté,
inspiré de gravures sur pierre trouvées à proximité de la
première capitale Pliska et Stara Zagora datant des VII au XI ème.
Ce monument est assez
surprenant au premier abord mais il est riche des symboles et demande
à être décrypté.
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Pliska porte sud |
Nous continuons notre
route vers
Pliska petite ville écrasée de lumière et de
chaleur. A quelques Km se trouvent les ruines de la première
capitale du pays.
Les ruines de Pliska
furent mentionnées pour la première fois en 1767 par le voyageur
allemand Carsten Niebuhr alors qu’il revenait d’Inde. Les
recherches de l'archéologue tchèco-bulgare Karel Václav Škorpil
(1859- 1944) l’amenèrent à identifier le site grâce à des
inscriptions découvertes dans deux autres villes, et à l’associer
à Pliska, ville de l’ancien palais d’Omourtag.
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Pliska - les ruines |
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Basilique |
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Remparts |
Les chercheurs estiment
que les Bulgares établirent leur capitale à Pliska sur ce qui fut
auparavant un grand camp fortifié dans une plaine. Le camp n'était
fort probablement constitué que de tentes avec très peu, voire
aucun bâtiment permanent. Lorsque le camp devint un village puis une
ville, l’entièreté du site couvrait approximativement 21,8
kilomètres carrés et comprenait le palais du khan, les yourtes de
son entourage direct, des entrepôts, des commerces et des pâturages
pour les troupeaux et les chevaux.
Les recherches
archéologiques ont également révélé de nombreuses structures,
civiles et militaires, en bois, en terre et en pierres à l’intérieur
de la muraille de pierre délimitant la ville intérieure. Toutefois,
à l’exception d’une ou deux structures, la totalité des
bâtiments en pierres datent de la période chrétienne.
Pliska est considérée
comme la première capitale de l’histoire de la Bulgarie. Mais il
est fort probable qu’Omourtag a poursuivi la tradition nomade en
ayant plusieurs résidences temporaires.
La route vers Russé se
deploie au milieu des champs de blé et de tournesol. La température
ne descend pas en dessous de 35° ! Demain nous franchissons le
Danube !
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Pliska - Asparouh |
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dans le village |
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rosette |
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prononciation phonétique de runes |
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prix des carburants en Roumanie |
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