mardi 25 juin 2019

vers RILA



au loin les Carpates

Nous quittons Thessalonique sous une grosse chaleur : 32° ! La route en direction de Sofia est superbe. 4 voies qui seront bientôt à péage. Et nous entrons en Bulgarie après des formalités minimales. Il faut prendre une vignette pour la voiture, ça coûte 13€ pour un mois. Un système de cameras vérifie que la voiture est en règle avec cette formalité. 


boire ou conduire...







Nous sommes dans les Carpates. La route s'enfonce dans une vallée assez étroite et pittoresque. Le sol est sablonneux et nous apercevons quelques fantaisies de la nature qui a construit des pyramides par une érosion différentielle. C'est une région viticole. 




traction animale ... dans les vignes...
... comme en ville


















ROZEN (également orthographié Rojen)

poterne d'entrée



A une trentaine de km du poste frontière, sur l'est se trouve le monastère de Rozen (commune de Melnik). C'est une construction solitaire à flanc de colline, ceinte de hauts murs. Ce monastère est un des plus anciens de Bulgarie. Il a été fondé au XIIIème mais a brûlé à plusieurs reprises. On y accède par une petite poterne surmontée d'une fresque. A l’intérieur on découvre des galeries de bois et une treille. Une fresque admirable encadre la porte de la petite chapelle.



fresque murale
cour intérieure


RILA

église et enceinte
Nous sommes à une centaine de km de Sofia. Il faut s'enfoncer profondément dans une vallée pluvieuse pour accéder au monastère de RILA. Nous sommes pratiquement à 1000 M d'altitude et la température est tombée à 15° ! Un bel orage fait tout trembler.

C'est sous un déluge que nous arrivons sur le site. Passé l'arche d'entrée la découverte de la cour intérieure nous laisse sans voix. Il y avait à l'origine 300 moines. Au centre, l’église dont le style est difficile à qualifier est un syncrétisme d'architecture orthodoxe et baroque avec des influences orientales. Les coursives voûtées qui entourent l’église sont ornées de fresques d'une fraîcheur remarquable, réalisées au milieu du XIXème. Sur sa gauche la tour Hrélio date de 1335. Elle témoigne du passé médiéval et servait de refuge aux moines en cas d'attaque de brigands. L'enceinte comporte sur tout son pourtour une galerie qui permet d’accéder à des cellules monastiques. Ce monastère au cours de l'histoire a subi destructions pillages et reconstructions. L’édifice que nous voyons maintenant est une reconstruction du début du XIXème.

fresques du cloître
En 865 le moine Bulgare Knyaz Boris convertit son pays au christianisme. A l'age de 25 ans le vénérable Ioan Rilski (connu sous le nom de St Jean de Rila) s'installa dans la montagne de Rila où « la terre lui servait de lit et le ciel de toit ». Il fut rejoint par d'autres adeptes qui fondèrent le monastère qui s'agrandit progressivement jusque à devenir celui que nous visitons aujourd'hui. Il mourut le 18 août 946.

Sous l'autorité de différents higoumènes (abbés) ce monastère fut un haut lieu de la résistance à l'occupation turque après la prise Constantinople.

Nous sommes revenus mardi matin pour rapidement faire de meilleurs photos que celles de la veille et goûter une nouvelle fois la sérénité des lieux entre deux bus de touristes.



cliquez sur les flèches pour faire défiler le diaporama


porche d'entrée


accès à la cour intérieure


en pénétrant sous l'enceinte


cour intérieure


cour intérieure


église et enceinte


église au centre de la cour


église


église


coursive autour de l'église


coursive autour de l' église


détail des fresques sous les coursives


fresque murale sous la coursive


iconostase à l'intérieur de l'église


tour Hrélio


tour, détail de l'horloge
;


l'une de fontaines
De gros mâtins héritiers des gardiens historiques se prélassent devant l'entrée. Ils acceptent caresses et nourriture et portent un badge à l'oreille attestant du caractère officiel de leur présence. Les fontaines d'eau pure nous permettent de refaire le plein de nos bidons.

les molosses débonnaires














-
Les pyramides de Stob.

Stob
les pyramides
Stob est un village alangui au bas de collines sablonneuses. A une demi heure de marche en montant à travers une végétation de chênes verts assez sèche on découvre des formations géologiques dûe à une érosion différenciée de 30 à 40 m de haut. Elles sont généralement surmontées d'une grosse pierre qui les protège de l’érosion. Suivant leurs formes elles ont été surnommées de façons différentes par les habitants : les tours , les paquets de pierre, les cheminées etc.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de laisser votre commentaire qui sera publié après modération