samedi 15 juin 2019

Tirana


Nuit sans histoire dans le ferry et nous débarquons à Durres. Le passage des contrôles de douane et police se fait rapidement, mais je note la présence de belles installations de visite des véhicules. Il y a le long de la route vers Tirana de nombreuses stations service. Le gas-oil est au même prix qu’en France. Je remarque aussi d'effarants parcs de véhicules allemands, neufs et d'occasion des deux côtés de la voie. Le gps ne marche pas en Albanie, et oui nous ne sommes pas en Europe.

L’Albanie a été longtemps sous l’emprise du régime communiste. Ce pays ouvre maintenant largement ses portes aux touristes. L'arrivée à Tirana se fait dans une circulation à côté de laquelle la circulation italienne est ordonnée. On trouve du wifi presque partout, ce qui nous permet de trouver notre hôtel. Les passants à qui nous nous sommes adressés se sont montrés d'une gentillesse extrême.

 
















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L'animation des rues évoque déjà l'orient avec ses étals qui débordent sur le trottoir, ses terrasses bondées en fin de journée et ses parcs de centre ville où il fait bon prendre le frais.


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La place Skanderbeg.

C'est une vaste place héritée de l'époque soviétique, mais aménagée maintenant de façon légèrement bombée de façon à permettre à des jets d'eau situés à fleur de terre de distribuer une agréable fraîcheur et de servir de jeux aux plus jeunes.

statue de Skanderbeg

La place porte le nom du héros national albanais, Skanderbeg, aussi appelé Isakander Bey en turc, (né Georges Castriote, mai 1405 – 17 janvier 1468) considéré comme le héros national albanais pour sa résistance à l'Empire Ottoman. On dit qu’il est l´incarnation de l'aigle noir à deux têtes, emblème du drapeau national.

Son père, seigneur de la moyenne Albanie, avait été obligé par les Ottomans de payer un tribut à l'Empire. Pour s'assurer de la loyauté des dirigeants de ses provinces, le sultan avait l'habitude de prendre leurs enfants en otage et de les élever à la cour ottomane.

Mais après la mort de son père, le prince Gjon, le Sultan, au lieu de lui rendre sa liberté et la place à laquelle il avait droit, occupe l'Albanie et installe un gouverneur à Krujë. Scanderbeg déclare son indépendance le 28 novembre 1443, hissant son drapeau rouge frappé de l'aigle noir à deux têtes. Scanderbeg, ayant rejeté l'islam et l'Empire ottoman, devient défenseur de son pays et de la chrétienté dans les Balkans et l'Europe. Ce qui, si on considère la taille de l´Albanie et celle de l´empire ottoman et la puissance des deux armées, était un grand exploit.

Le surnom de Scanderbeg est d'origine turque : les Ottomans l'appellent Iskander Bey, c'est-à-dire « prince Alexandre », en référence à ses talents de chef militaire qui évoquent pour eux Alexandre le Grand. Par translittération, ce surnom est devenu Skënderbeu en albanais et Skanderbeg dans la plupart des langues européennes.

La statue équestre de Skanderbeg se trouve sur le côté Est de la place. Le drapeau du pays flotte à coté de cette statue.

Il y a également sur cette place le musé national d'histoire et le théâtre.

La mosquée Et´hem bey.

Mosquée Et'hem bey
La mosquée Et´hem bey se trouve en bordure de la place Skanderbeg à une cinquantaine de mètres de la statue équestre. Sa construction a commencé en 1789, sous l’égide du molla Bey dont elle porte le nom. Elle fut terminée en 1823, avec l´aide de son fils Haxhi Et´hem Bey. Ils étaient des descendants du Pacha Suleyman, un général de l´empire ottoman qui a fondé la ville de Tirana en 1614.
C'est un bâtiment d'assez petite taille en cours de réfection au moment de notre visite à côté duquel se trouve une tour avec une horloge. La tour de l´horloge s´appelle Kulla e Sahatit. Elle a commencé à être construite en 1821.

Cathédrale orthodoxe.

Située en centre ville a une centaine de mètres au sud de place Skanderbeg, la cathédrale de « la résurrection du Christ » a été construite en 2012 dans un style byzantin avec un dôme interprété de façon très moderne. Elle remplace une cathédrale qui avait été détruite sous le régime communiste.
Son iconostase est en marbre finement ciselé et les icônes sont parfaitement dessinées suivant les canons de l'orthodoxie. Malgré l'architecture assez surprenante cette cathédrale dégage beaucoup de charme. L’élaboration des fresques intérieures est toujours en cours.
Son clocher qui en est détaché surgit au dessus des arbres de l'avenue.

 











 




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coupole hémisphérique















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La pyramide.

La pyramide
Située à égale distance de la Place Mère Teresa et de la grande Place Skanderbeg, la Pyramide de Tirana est un bâtiment en forme de soucoupe. C’était un bâtiment construit sous la présidence d' Enver Hoxha dirigeant autoritaire de la république populaire d´Albanie, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, jusqu´a sa mort en 1985. Cette construction qui se voulait futuriste est maintenant complètement à l'abandon. On comprend pourquoi.

La cloche de la paix
frappée de l'aigle à deux têtes
La cloche de la Paix est située juste devant la pyramide, elle a été coulée avec le métal des cartouches ramassées par les enfants à l'issue de la guerre. Elle a été inaugurée en 1999 et commémore les victimes de la guerre civile, mais du fait de son emplacement elle est, tout comme la pyramide, très peu entretenue... La cloche de la paix malheureusement disposée trop en hauteur pour que je puisse l'animer.

Le téléphérique Dajti Ekspress.

Situé un kilomètre après du bus bleu , la station du téléphérique Dajti express permet de grimper tranquillement à plus de mille mètres sur une vaste esplanade rocheuse qui offre un restaurant panoramique, une aire de jeux pour enfants et des promenades à cheval. L'air est plus frais et léger qu’à Tirana et on peut savourer la délicieuse cuisine locale.
La vue sur la région est magnifique et intéressante.

Panorama depuis le Dajti


Conseils aux voyageurs : prendre le bus bleu au terminal qui se trouve a proximité de l’hôtel Plazza que on voit de loin. Cout du ticket 40 lek.




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