25 28 juin
Basilique Ste Sophie
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au début du XXème |
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aujourd'hui |
La basilique de Ste Sophie a une histoire complexe après l’accession de SERDICA au
premier empire Bulgare. La première construction date du Vème. Le
premier agrandissement date du VIème sous l'empereur byzantin
Justinien. Elle tomba en déshérence puis fut restaurée sur des
dimensions plus petites à la fin du Xème. Suite à l'invasion
ottomane elle fut convertie en mosquée, les fresques détruites, et
dotée d'un minaret. Ce minaret s’écroula et l’église fut
convertie en entrepôt. A la fin du XIXème l’église était en
ruines et la question de sa démolition se posa, pour réemployer ses
matériaux dans la construction de l’église A.Nevski. En 1900 dans
le transept sud une chapelle fut rénovée, et en 1911 suite à une
loi spécifique larestauration fut décidée. Elle se poursuivit
jusqu'en 1937.
En 1955 des fouilles
furent entreprises pour mettre à jour le sanctuaire primitif.Ces
fouilles permettent de prendre conscience de l'emprise considérable qu'avait l'organisation de la cité romaine aujourd'hui largement
submergée par la ville moderne. La crypte abrite une centaine de
tombes datant du IIème AJC au IIe ainsi que le pavage des anciens
sanctuaires.
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la vôute |
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la nef |
Cathédrale Alexandre Nevski
A l'entrée un panneau
informe le visiteur : « La cathédrale patriarcale de
Saint Alexandre Nevski est un monument érigé par le peuple entier
de Bulgarie en l'honneur des milliers de guerriers Russes, Bulgares,
Ukrainiens, Moldaves Finnois et Roumains morts lors des années 1877
1878 pour la libération de la Bulgarie du joug osman ». Tout est dit...
La cathédrale est dans
le style néo-byzantin, de dimensions considérables elle peut
accueillir 5000 personnes. Les 12 cloches fondues à Moscou
s'entendent à plusieurs km autour de la ville.
Alexandre
Nevski devient prince de Novgorod (1236-1252) puis grand-prince de
Vladimir (1252-1263). C'est le dernier prince russe à recevoir
l'investiture du khan Batu de la Horde d'or pour la principauté de
Kiev en 1249. Il est célèbre pour deux victoires militaires
essentielles dans l'histoire de la Russie, la première contre les
Suédois à la bataille de la Neva le 15 juillet 1240 et la seconde à
la bataille du lac Peïpous en avril 1242 contre les chevaliers de
l'ordre Teutonique, installés dans la région depuis 1237. À cette
époque les chevaliers teutoniques menaçaient de conquérir la
Russie avec l'intention manifeste de la convertir à l'Église
latine, Alexandre Nevski conclut une trêve avec la Horde d'or et
porta tous ses efforts sur le front occidental. C'est le courage et
la clairvoyance politique, à une époque critique de leur histoire,
que le peuple russe et l'Église russe honorent en lui.
L’église russe St Nicolas
Cette église a été
construite en 1912 à l'emplacement d'une mosquée détruite lors de
la libération de la ville.
La cathédrale Sveta Nedelya
La structure actuelle
date de 1863. Elle est bâtie sur un premier sanctuaire lui même
construit sur des ruines romaines. Elle fut le théâtre d'un
attentat perpétré par les communistes contre Boris III qui arrivant
en retard en rechapa, mais il y eut 128 victimes.
L'église Saint-Petka des selliers
Elle a été construite
sous l'occupation ottomane avec les dons des maîtres selliers de la
région. À cette époque, la construction d'églises était tolérée
si leur hauteur ne dépassait pas celle d'un soldat à cheval. Cela
explique pourquoi l’édifice a été à moitié enterré. L'église
St. Petka dispose d'une voûte semi-cylindrique, d'une abside
hémisphérique, de superbes traces de fresques et d'une crypte
découverte lors de fouilles. Les murs de 1 m d'épaisseur sont bâtis
en brique et en pierre.
L'église a été
mentionnée pour la première fois au XVIème siècle et a été
construite à la place d'un ancien bâtiment romain. L'église est
dédiée à la martyre Petka Ikoniyska, une sainte bulgare du XIème
siècle dont le nom vient du mot bulgare "samar" qui
signifie sellier.
On distingue sur la photo : Au premier plan à
droite, l’église Saint-Petka des selliers,
dans le fond, la Grande
Mosquée de Sofia,
au centre dans l’ombre, les ruines
romaines dégagées à l’occasion du percement du métro
Le musée des icônes
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Christ Pantocrator XVIème |
Il se trouve dans une
crypte blanche et silencieuse (entrée à gauche de la cathédrale).
On y admire les plus belles icônes bulgares du XVème au XIXème.
L’icône exprime une
théologie, c’est pourquoi elle obéit à des règles graphiques.
Tout d'abord elle aboli la lumière du monde séculier. Il n'y a pas
d'ombres ou de variation de lumière parce que tout est illuminé par
une lumière éternelle. Il n'y a pas de notion de temps et d'espace.
Le peintre orthodoxe représente des événements qui sont
chronologiquement et localement distincts. Dieu est partout dans
l'espace et le temps. Il n'y a pas de notion de perspective. L’icône
est une surface plate recouverte d'or symbolisant le royaume de Dieu,
et les fresques sont sur un fond bleu symbolisant le ciel. Le royaume
de Dieu est arrivé et c'est l’icône qui étreint celui qui la
regarde.
La représentation de
la vierge ouvre également à une théologique : la vierge
« Eleousa » ou vierge de tendresse a un mouvement doux
vers le christ, et la vierge « Hodegetria » (ce qui
signifie en grec « celle qui montre le chemin) présente le
Christ bénissant.
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Eleousa - monastère Bashkovo XVIème |
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Hodeghetria de Nessebar XVIème |
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Eleousa, Cyril, Methode, St Jean de Rila |
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Saint Jean de Rila |
La statue de sainte Sofia
La statue de bronze de
24 mètres de haut a été conçue par le sculpteur local George
Chapkanov et a remplacé la statue de Vladimir Ilich Lénine qui
était au même endroit. Elle se tient sur un emplacement où
l'ancienne culture rencontre le mode de vie moderne.
C'est un symbole de la
ville. Sofia signifie «sagesse» en grec - c'est pourquoi elle tient
un hibou dans sa main gauche, un symbole de sagesse. Dans sa main
droite, elle tient une couronne de laurier - un symbole puissant pour
les Grecs et les Romains qui signifie la paix, le succès, la
réputation.
Monument commémoratif
des médecins
Le socle à quatre
côtés porte les noms de 531 médecins et infirmières. Les quatre
côtés du sarcophage en plus de celui-ci énumèrent les quatre plus
grandes batailles de la guerre - Pleven, Plovdiv, Shipka et Mechka.
Monument des unités
de volontaires bulgares
Il honore les
volontaires qui ont combattu avec l'armée russe contre la Turquie
ottomane dans la guerre de libération bulgare de 1877-78. Il s'agit
d'un monument en bronze de sept mètres de haut -
Douze cartouches
d'artillerie avec les noms des milliers de combattants volontaires
bulgares sont intégrées dans le monument. Ils contiennent du sol
des lieux de leurs batailles les plus décisives pendant la guerre
russo-turque de 1877-1878. (notamment celle du col de Shipka.)
La maison du parti
L'ancien siège du
parti communiste est un chef d'oeuvre de l'art « soviétique ».
La flèche de la tour était surmontée d'une étoile rouge.Après
dix ans de terreur, Todor Jivkov devient premier secrétaire du parti
communiste bulgare en 1954, puis président en 1962. S’ouvre alors
une ère de plus de trente-cinq ans de domination d’un seul homme
stalinien convaincu il pratique déportations et goulags. Il ne sera
chassé du pouvoir qu’en 1989, à l’âge de 78 ans. En 1990
l’édifice fut saccagé par des manifestants heureux de se libérer
de la mainmise du parti. Il est maintenant réaménagé à l'usage
des députés.
Le Monument à l'armée soviétique
Il a été construit en
1954 au moment où Todor Jivkov accède au pouvoir. Les relations
avec L’URSS n'ont jamais été simples. Malgré une position de
neutralité préservée durant toute la guerre vis-à-vis de l'Union
Soviétique, déclare la guerre à la Bulgarie le 5 septembre 1944.
C'est la "guerre d'un jour", car le lendemain, une
insurrection menée par les communistes bulgares renverse le
gouvernement et instaure un régime favorable à l'URSS. La guerre
est alors déclarée à l'Allemagne tandis qu'une violente épuration
fait 16 000 victimes estimées exécutées sans procès, et près de
2 500 à la suite de procès à l'équité discutable.
Le monument dans le
plus pur style du réalisme soviétique exalte les sentiments
d'amitié entre les soldats et les populations bulgares.
Le Monument au Tsar Libérateur
Il a été érigé en
l'honneur de l'empereur russe Alexandre II qui a libéré la Bulgarie
de la domination ottomane pendant la guerre russo-turque.
Le Zhenski Bazar (nommé aussi le marché des femmes)
C'est le plus ancien
marché de Sofia. Il s'est développé a partir de la fin du 19e. Il
tiendrait son nom de l'époque communiste quand les femmes venaient y
vendre le surplus de leur production personnelle. Il fait plus de
600m et on y trouve de tout !
La rosette de Bulgarie
En 1961 lors de
fouilles dans l'ancienne capitale de BulgariePLISKA, un artefact
curieux a été découvert. Il a été daté du 7 ou 9ème de notre
ère. Il semble s'agir d'un objet destiné à l’étude astronomique
avec les sept planètes que l'on peut observer à l'oeil nu ;
soleil, lune, mercure, venus, mars, jupiter, saturne. Les caractères
utilisés sont des runes. Au centre le rune IYI pourrait être le
symbole des trois anciennes dynasties bulgares , la vieille grande
Bulgarie, la Bulgarie Danubienne et la Bulgarie de la Volga.
Selon Mintcho Beykov,
enseignant en mathématiques :
« Il est évident
que cette rosette montre des connaissances en mathématiques car lors
de l’analyse géométrique on découvre des triangles avec des
angles à 30 et à 60 degrés ».
« Les
Protobulgares arrivent sur les Balkans avec leurs propres
connaissances mathématiques. Plus tard, au fil de leurs contacts
avec Byzance et avec d’autres contrées, ces connaissances
s’approfondissent et se perfectionnent. Le patrimoine médiéval
bulgare dans ce domaine est reconnu par les scientifiques »